« Libre ne veut pas dire gratuit ! », les libristes ne cessent de le répéter. M’investissant à titre bénévole dans le libre depuis 1998, je suis bien placé pour savoir que le bénévolat a des limites et que si je donne de ma personne sans compter, arrive un moment où je dois comme tout le monde subvenir aux besoins de ma famille. J’apprécie donc que mon employeur et mes clients me paient - entre autres - pour administrer les plateformes de développement de quelques logiciels libres. Et les développeurs talentueux d’Orekit, Rugged ou Orfeo Toolbox que je fréquente au quotidien entendent bien eux aussi être payés pour leur travail dont tout le monde peut jouir gratuitement.

Même lorsque la main d’œuvre est intégralement bénévole, le libre a un cout car la plateforme d’hébergement coute, la mise à disposition coute, se déplacer coute, organiser un évènement coute, etc.

Bref, il faut financer ceux qui font du libre et ceux qui le font connaitre ou le défendent. Le dire c’est bien, le faire, c’est mieux. Voici mes contributions personnelles :

  • 10 €/mois à l’April,
  • 5 €/mois à Framasoft,
  • 50 €/an à Wikipédia,
  • Des dons ponctuels de 20 ou 30 € à des projets, des initiatives, des associations du libre.

Faites-le ponctuellement, faites-le à la hauteur de vos moyens, mais pensez vous aussi à financer ces magnifiques et si précieux biens communs.