Je n’ai probablement pas beaucoup de lecteurs, mais j’en ai au moins quelques uns et il leur arrive de me donner, de vive voix ou par mail, leur avis sur l’un de mes articles. C’était en effet les seuls moyens à leur disposition jusqu’à maintenant pour échanger avec moi, puisque mon site web est statique.

Ce manque d’interaction entre auteur et lecteurs est frustrant pour tout le monde et je songeais depuis longtemps à y remédier, sans la moindre intention d’abandonner le caractère statique de mon site. Je ne voulais cependant pas intégrer le service Disqus, dont l’éditeur vit des données qu’il collecte sur les sites et, surtout, leurs visiteurs (que ceux-ci aient ou non commenté un article). L’année dernière, j’avais repéré un outil libre de gestion de commentaires nommé Isso, mais je ne l’avais pas adopté car il n’intégrait aucun outil de filtrage de spam, plaie majeure sur Internet, dont le traitement est chronophage. Plus récemment, j’ai découvert Commento, outil similaire à Isso, mais qui s’interface avec Akismet pour filtrer le spam. Le service Akismet est efficace, mais il est payant (60 €/an) et je n’ai donc pas franchi le pas tout de suite.

Ma frustration grandissait et ce week-end, j’ai lu l’article Comparing blog comment systems with privacy features, dans lequel l’auteur évalue cinq outils de gestion de commentaires alternatifs à Disqus. La comparaison est d’autant plus remarquable que l’auteur ne s’est pas contenté de lire la description de chaque outil. Il les a tous déployés et testés, et il a finalement choisi Commento. Il ne m’en fallait pas plus pour me décider !

Dans la foulée, j’ai ouvert un compte sur Akismet pour disposer d’une clé d’API et je me suis plongé dans la documentation de Commento. Celle-ci étant perfectible, j’ai recherché des tutoriels sur le net et j’en ai découvert quatre, pas beaucoup plus. Entre déploiements différents de celui que je souhaitais et oublis ou erreurs dans les tutoriels, il m’a fallu combiner les quatre, ainsi que les réponses à quelques « issues » sur Gitlab pour arriver à une installation fonctionnelle, permettant aux lecteurs d’utiliser un compte local ou leur compte Github ou Gitlab (via le service OAuth). Mes efforts ont été récompensés et il est désormais possible de commenter mes articles !

Chers lecteurs, je suis impatient de découvrir vos premiers commentaires. ;)

À bientôt !